Présent sur la scène musicale congolaise avec ses morceaux rythmés qui font danser des milliers de fans, Kratos 485 est un artiste chanteur très talentueux et déterminé. Son titre "Foumba Mouela" qui l'a révélé au public il y a quelques années, a été visionné plus d'un million de fois sur YouTube et continue de faire bouger vieux et jeunes. Rencontre avec un artiste qui mélange sonorités d'antan et d'aujourd'hui.
Que doit-on savoir de Kratos ?
Je suis BAZEBITA KRATOS à l'état civil et j'ai choisi Kratos-485 comme nom d'artiste.
Comment avez-vous commencé votre carrière en tant qu'artiste ? Qu'est-ce qui vous y a poussé ?
Tout comme la majorité des gens au Congo, c'est dans une chorale que tout a commencé. J'accompagnais ma mère et au final, j'étais séduit par l'univers musical et me voilà dedans.
J'ai eu le déclic très tôt. Je devais avoir 10 ans par la quand Dj Teranova m'avait invité sur un morceau à lui, intitulé « Nouveau testament ». J'étais super jeune en vrai. C'est ça qui m'a conduit jusque àl aujourd'hui et cette expérience a marqué ma vie.
Quel genre musical faites-vous le plus Kratos-485 ?
Je fais de l'afro mboka. C'est un mélange des sonorités de chez nous (KONGO) avec celles de la musique urbaine.
En parlant de musique, faut-il que vous viviez une situation avant de la chanter ou
l'inspiration peut-elle vous venir d'un instant à l'autre ?
Oklm, vous savez ! Un peu d'alcool accompagné d'un bon beat, 5 min c'est trop, je vous sortirais des mélodies.
Comment se passe votre travail ? Quel est votre processus pour parvenir à une musique vendable ?
Je m'inspire de tout et de rien. En vrai, je n'ai pas de direction précise. Mon processus de création démarre quand je ressens quelque chose. D'ailleurs, avant de les enregistrer, je teste toujours mes morceaux sur scène pour reconnaitre le hit. J'aime être en symbiose avec le public. La scène, c'est mon meilleur endroit.
Quelle est la place que vous donnez au public dans vos créations ?
Je dirai que le public décide de tout. Chacune de mes œuvres, je le fais de tout cœur, mais les boss, ce sont les fans. Ce sont eux qui font les hits.
Au regard de la scène musicale au Congo, que pouvez-vous dire en termes de difficultés pour les artistes ?
Je dirai le manque de grands festivals et de grandes scènes au Congo. De même, la com constitue une difficulté non négligeable. En ce moment, l'industrie musicale est en plein développement au Congo. Que dire à part espérer ?
On imagine que comme tous les artistes, vous avez des rêves plein la tête. Dans ce sens, qu'est-ce qui vous tient le plus à cœur ?
Je rêve d'être reconnu sur le plan international, avoir une grande carrière et remplir des stades avec ma musique. Je veux devenir une grande star de la musique sur le globe, avoir les plus grandes nominations, devenir un grand entrepreneur et pourquoi pas, producteur de musique.
Quelles sont vos perspectives à court, moyen et long terme ?
Déjà je viens de signer chez "Légende", qui est en partenariat avec CF Films. Il y'a un EP qui va arriver avec de grandes collaborations là-dessus. Je sens que ma musique est en train de prendre en termes de maturité et va mieux s'exporter.
Kratos-485, nous vous souhaitons bon courage pour la suite.
Merci à vous et merci beaucoup pour tout ce que vous faites pour les artistes.
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