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Directrice de production de LAFIA



Vanessa PHIBEL est une dame de fer que rien n'arrête, même pas les situations difficiles. Malgré son jeune âge, elle s'est insérée dans des cercles auxquels rien de son enfance ne prédestinait.


Entre petits boulots et reconversions professionnelles, Vanessa a pu se construire un parcours atypique avec des compétences polyvalentes. Isaïyah Mag est allé à sa rencontre pour une interview.


Découvrez l'histoire fascinante d'une self-made- -woman au caractère flexible.


Isaïyah Mag: Bonjour Vanessa et bienvenue chez Isaïyah Mag. Présentez-vous à nos amis lecteurs svp.


Vanessa : Je suis Vanessa PHIBEL, j'ai 39 ans, maman de 2 enfants et je suis la Directrice de production de LAFIA, le salon international africain.


Isaïyah Mag : Comment décririez-vous votre parcours ?


Vanessa : J'ai un BEP dans le domaine sanitaire, 1 CAP coiffure et 1 CAP esthétique.

Mon parcours est atypique puisque ce n'est pas la première voie que j'ai empruntée. Vous auriez pu parler à une infirmière, métier auquel je me destinais.


Cependant, étant très sensible et devant côtoyer en permanence des personnes en souffrance, je n'ai pas réussi à m'épanouir dans ce domaine.


Isaïyah Mag: Après la médecine, quel domaine vous a plu ?


Vanessa : Je me suis ensuite essayée au monde associatif et culturel, j'ai dansé et enseigné la danse kizomba pendant 6 ans, ce qui m'a donné le goût de l'événementiel.


Isaïyah Mag : Comment se sont passées vos reconversions professionnelles ?


Vanessa : Je pense que toute ma vie, je l'ai passé en reconversion (rires). Je me suis toujours cherché dans le domaine professionnel.


Je voulais être infirmière, j'ai travaillé dans la restauration rapide pour acheter ma 1ère voiture. Je suis tombée enceinte et j'ai signé mon 1er CDI à temps plein avec cette chaîne de fast-foods. Ils m'ont formé à al gestion d'entreprise et j'ai adoré. J'y suis restée 15 ans avant de penser à me lancer dans l'entrepreneuriat. Ensuite, j'ai passé 2 diplômes pour démarrer un gros projet de SPA esthétique.


En parallèle, je continuais à donner des cours de danse avec mon association et je m'esseyais à l’organisation d’événements.


Isaïyah Mag: Pouvez-vous nous dire quelques actions que votre passion pour l'événementiel vous a permis de réaliser ?


Vanessa : J'ai pu participer à l'organisation de nombreux festivals et j'ai même créé mon propre concours de danse dénommé "Pygmalion project". Ça a été mon déclic. Et comme l'univers fait toujours bien les choses, j'ai recroisé un ancien ami : Maximilien DJIDONOU, rencontré pour la première fois 7ans plus tôt avec qui j'avais déjà collaboré dans la vente de produits cosmétiques. Il organisait déjà des salons en Afrique et en France dans l'univers de la beauté.


Isaïyah Mag: Le hasard n'existe pas dit-on. Quels sont les fruits de cette rencontre fortuite avec votre ancien ami ?


Vanessa : En 2019, il a initié LA FIA avec Jean- -Marc FERNANDEZ, et a immédiatement pensé à moi. J'étais en reconversion professionnelle et je souhaitais démarrer un projet de SPA esthétique (une création d'entreprise qui suit son cours). Et lorsque l'idée me fut soumise, ce fut une évidence :elle me plaisait et était en lien avec ma volonté d'aller vivre en Afrique.


Nous voilà donc à trois, Maximilien, Jean-Marc et moi, pour inscrire ce projet dans une démarche de valorisation des savoir-faire.


Isaïyah Mag : Comment s'est passé la suite ? Comment le projet a-t-il évolué ?


Vanessa : Je leur ai apporté mes idées pour co- -construire tout un univers et transformer cette foire d'exposition en salon de l'excellence africaine et de sa diaspora.


Isaïyah Mag: Parlez-nous du LA FIA. En quelques mots, qu'est-ce que c'est ?


Vanessa : LA FIA est une réelle opportunité pour tous les entrepreneurs de l'Afrique et des diasporas disséminés à travers le monde, de faire valoir leur savoir-faire et de mettre en lumière notre potentiel.


Isaiyah Mag: Très bien. C'est donc un salon pour faire du réseautage entre entrepreneurs africains. Comment vous projetez-vous d'ici à 10 ou 20 ans ?


Vanessa : Moi je me vois vivre en Afrique. Je ne sais pas encore dans quel pays poser mes valises. Je vais juste suivre mon coeur et me faire confiance. Quand j'y serais, je saurai. Bien-sûr, je reste une entrepreneure avec 2 gros projets à développer.


Isaiyah Mag : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez souvent dans votre vie

d'entrepreneure ?


Vanessa : Je pense que le plus dur c'est de réussir à vivre pleinement ma vie de maman, de femme et d'entrepreneure. Les journées sont trop courtes pour trouver un juste équilibre. Beaucoup de choix et de sacrifices jalonnent mon parcours.


Isaiyah Mag : En bref, quelles leçons retenez-vous de votre parcours ?


Vanessa : Je retiens l'essentiel. Personne ne pourra vivre ma vie et la remplir à ma place. Peu importe les épreuves, il ne faut jamais perdre de vue son objectif.


Isaiyah Mag: Si vous devez lancer un appel à ceux qui nous lisent, particulièrement à la jeunesse, que diriez-vous ?


Vanessa : Apprenez à être fier de vous. Vivre pour les autres ne vous apportera pas plus. C'est mon expérience personnelle.


Isaiyah Mag: Un mot pour la fin ?


Vanessa : La vie d'un entrepreneur c'est beaucoup de larmes, de frustrations, de déceptions. Il vous revient d'en faire une expérience positive ou négative.

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