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DE LA SALLE DE JEUX AU CONGO À LA BOUTIQUE DE PRÊT-À-PORTER EN FRANCE



Isaïyah Mag : Bonjour Chris, et bienvenue chez Isaïyah Mag. Merci de nous accorder ton temps pour partager ton expérience avec nos amis lecteurs.

Chris :C'est un plaisir.


Isaïyah Mag : Alors, peux-tu nous parler de toi en quelques mots ?


Chris : Je m'appelle Chris, ej vais avoir 32 ans au mois de mai. Je viens du Congo-Brazzaville. Je suis arrivé en France le 09 décembre 2006 quand j'avais 16 ans et demi, plus exactement à Corbeille Essonne, où j'ai grandi.


Isaïyah Mag : Quel est ton projet ? Que développes-tu et quand as-tu commencé ?

Chris : Mon activité tourne principalement autour du textile. Je produis du textile pour les entreprises. Aujourd'hui, 80% de mon chiffre d'affaires est produit par mes ventes en B2B.


J'ai commencé mon aventure en 2010, 2 ans et demi après mon arrivée en France, à 19 ans. j'ai commencé mon aventure en 2010, 2 ans et demi après mon arrivée en France, à 19 ans. J'ai déposé mon brevet en 2012 lorsque j'étais étudiant, et créé ma première entreprise en 2014.


Isaïyah Mag: Qu'est ce qui t'as amené à développer ta propre marque ? Pourquoi le prêt-à-porter ?


Chris: C'est parti sur un coup de tête, un ras-le-bol et un constat. Lorsque j'ai vu le coût de production et le prix de vente des vêtements, je me suis rendu compte que la marge était énorme, et je me suis senti arnaqué. J'ai voulu proposer des produits au prix le plus juste possible, devenir en quelque sorte le «robin des bois du haut de gamme» !


Isaïyah Mag : Quels sont tes objectifs à moyen et long termes pour cette marque ?


Chris : Je continue sur ma lancée, celle de proposer des produits au prix juste. En Septembre 2022, j'ouvrirai la première boutique de la marque sur Paris, à Auteuil, dans le 16e.


Isaïyah Mag : Quels sont les principaux freins que tu as rencontré lorsque tu as développé ta marque et comment les as-tu surmontées ?


Chris: Une fois que je me suis lancé dans l'aventure, j'ai rencontré le monde de l'entreprenariat et le monde du textile. lI yavait des avantages et inconvénients, mais ça faisait partie de l'histoire que j'avais imaginé dès le départ donc je n'ai pas été très surpris.


Cependant, je suis passé par des phases qui m'ont aussi permis d'apprendre, je me suis fait par exemple avoir par un fournisseur véreux et j'ai perdu 16000 euros.


Mais j'ai persévéré et je ne suis pas déçu. L'amélioration continue, alors on ne lâche rien, depuis le début.


D'un point de vue client, je me suis rendu compte que pour être le robin des bois du textile, li fallait passer par une sensibilisation des clients. Ils n'ont pas connaissance du produit, et souvent, ils se basent plus sur la marque sans vraiment avoir conscience de la qualité du produit.


Ils préfèrent avoir un produit de moindre qualité et cher, de marque, plutôt qu'un produit 100% coton par exemple, sans marque.


Isaïyah Mag: Quel a été ton plus gros challenge ?


Chris : J'ai eu plusieurs challenges tout au long de mon aventure : lorsque je suis allé voir mon patron pour lui annoncer que je partais, lorsque j'ai lancé ma boite avec 30000 euros dont 15000 de crédit, lorsque le fournisseur m'a arnaqué, la levée de fonds, etc.


Mais le challenge qui m'a le plus marqué c'est lorsque j'ai fabriqué ma première collection. lI fallait que je me fasse connaître, et pour cela je suis allé frapper à al porte du VIP ROOM. À ce moment-là, je tombe sur Jean Rock qui me redirige vers son adjoint, Mehdi, paix à son âme. J'obtiens un rendez-vous le mardi et il me dit : «écoute, si tu veux faire des soirées pour promouvoir, je suis ok. Cependant, si tu as des produits à offrir à des clients, je t'organise une soirée jeudi, mais tu me ramène 150 clients.»


Je n'avais pas de réseau à cette époque-là, et je n'avais que mercredi et jeudi après-midi pour trouver 150 personnes pour remplir son club. C'était un test que j'ai réussi et un challenge que j'ai bien aimé. J'ai contacté tout mon entourage, réussi à remplir la soirée, et j'ai pu décrocher une soirée Chris Legrand tous les jeudis au VIP room.


Isaïyah Mag : Dis-nous Chris, pourquoi as-tu quitté le Congo, et comment es-tu arrivé en France ?


Chris : Mon enfance au Congo s'est passé en deux temps. Je suis né à Brazzaville et j'y ai vécu jusqu'à mes 7ans. J'ai connu une guerre civile, comme ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui, et ma famille et moi avons dû quitter cette ville pour nous réfugier à Pointe-Noire, dans le quartier Voungou.


Là-bas j'ai été étudiant, au collège puis au lycée. J'ai dû quitter le Congo en 2006 lorsque je finissais ma première S, et j'ai atterri au Sénégal. J'ai fait le deal au Sénégal pour mon passage en France. La première fois, ça s'est mal passé : j'ai été arrêté et incarcéré 6 mois. En sortant, on m'a offert un nouveau deal, et je suis arrivé en France un an après.


Isaïyah Mag : Qu'est-ce qui t'as le plus marqué lorsque tu es arrivé en France ?


Chris: Lorsque je suis arrivé en France, j'ai découvert la banlieue, la vie en banlieue, la misère, le deal. Je me retrouve immédiatement dans un four et je dois m'adapter. Dans la rue, si tu es faible, tu te fais avoir. Mais j'ai vite compris qu'il fallait sortir de là. Et ce sont les études et le travail qui m'y ont aidé. J'ai fait un BAC pro électrotechnique en apprentissage avec ENEDIS, puis un BTS électrotechnique en alternance. Jusqu'à présent je suis chez ENEDIS.


Pour lancer mon activité, j'ai fait une demande d'un congé création d'entreprise d'une année. D'ailleurs, les employeurs ne nous parlent pas de cette possibilité parce que ça ne les arrange pas.


J'ai pris l'habitude de lire des décrets d'entreprise et des articles qui sortent à ce sujet. Puis j'ai rencontré un employé d'EDF qui avait fait une demande similaire. Il m'en a parlé et j'ai par la suite fait moi-même la demande. D'ailleurs, j'ai gardé son contact depuis. Il n'est pas du genre à lire des livres, li lit plus des décrets d'entreprise, les articles qui sortent sur les sujets qui l'intéressent. Il a rencontré quelqu'un qui bossait chez EDF qui avait fait ça, il lui en a parlé.


Il a gardé son contact depuis 2009, et nous avons aujourd'hui le même comptable !


Isaïyah Mag : Selon toi, qu'est-ce qui t'a permis de t'adapter ici en France ? Qu'est-ce qui t'a permis de ne pas rester dans cet environnement et te concentrer sur le travail et les études ?


Chris: lI y a eu plusieurs éléments déclencheurs. Le premier a été la mort de mon frérot Adios de qui j'étais proche et qui m'a protégé à l'époque. Par la suite, une histoire s'est mal passé dans les affaires. J'ai été frappé et j'ai fini à l'hôpital trois jours dont un jour dans le coma. Ma mère a pété un câble, et elle a voulu me renvoyer au bled.


À l'époque, j'étais premier de la classe mais aussi premier de la street, on m'appelait Socrate. Je n'étais pas dans l'illicite, mais plus dans le recel. Je revendais des objets volés par les autres, ou je revendais du faux que j'achetais en Chine. Au final, cette mésaventure a été un déclic, et je suis parti à Orléans.


Isaïyah Mag : Penses-tu que ton enfance a eu un impact sur ta capacité à être audacieux et à persévérer aujourd'hui ?


Chris : Oui, mon enfance c'est la base.


Mon école de commerce, en réalité, je l'ai fait avec mes parents. Ma mère tenait un magasin et mon père un bar au quartier Moungali. Après la guerre, à Pointe-Noire, ils ont dû entreprendre à temps plein, j'ai vu et j'ai fait avec eux.


Mon école de commerce, en réalité, je l'ai fait avec mes parents. Ma mère tenait un magasin et mon père un bar au quartier Moungali. Après la guerre, à Pointe-Noire, ils ont dû entreprendre à temps plein, j'ai vu et j'ai fait avec eux.


Mes parents m'ont transmis beaucoup de valeurs : la notion du respect, des valeurs humaines, une éducation financière, le partage, le pardon, la patience, le travail. Mais aussi le sens de l'investissement et du sacrifice. Savoir très tôt qu'il fallait investir dans l'immobilier aussi.


Isaïyah Mag : As-tu eu le soutien de ton entourage dans ce que tu as entrepris ? Si non, comment as-tu géré les freins exprimés par ton entourage ?


Chris : J'ai eu du soutien de tout le monde depuis le départ, même si je l'ai forcé. lI y a beaucoup de personnes qui m'ont dit que je n'allais pas yarriver, mais dès qu'on me disait ça, je m'éloignais de la personne.


Cependant, mes premiers soutiens étaient ma mère, mon frère, ma sœur. Puis je suis allé vers mes cousines, mes tantes, mes camarades de l'école, mes collègues

de boulot... Mais j'ai compris à un moment donné, une fois que j'avais fait le tour, que je ne pouvais pas faire de chiffre d'affaires avec eux. Il a fallu que j'élargisse mes horizons.


Isaïyah Mag: Quelles sont selon toi les plus grosses difficultés que rencontre un entrepreneur Africain en France ?


Chris: Aujourd'hui, en France, la plus grosse difficulté d'un entrepreneur africain, c'est sa couleur de peau. Il faut travailler 1000 fois plus que quelqu'un d'autre. Mais on rencontre aussi des difficultés avec notre propre communauté. Il y en a qui te regardent très longtemps avant de te soutenir. Il faut s'accrocher pour avoir cette crédibilité dans le business. Sans compter la jalousie que cela engendre.


Isaïyah Mag: En parlant des difficultés rencontrées avec la communauté afro

ici en France, notamment la jalousie, Penses-tu que cela soit lié aux africains ? Ou est-ce quelque chose que peuvent rencontrer tout être humain quelque soit son origine ?


Chris: Non, pour moi ce n'est pas propre à l'africain, c'est l'être humain. En Afrique, notamment au Congo Brazzaville, la mentalité ressemble beaucoup à al mentalité française. En France, lorsque tu réussis, ça entraîne de la jalousie. «En France, tu roules en CLS, t'attire les CRS», comme le dit BOOBA. Tu attires la police mais aussi les jaloux. Et en Afrique c'est pareil.


Isaïyah Mag: Qu'est-ce qui selon toi pourrait aider la communauté africaine à se soutenir plus pour le développement des projets portés par des africains ?


Chris: Par dessus tout, arrêter l'hypocrisie entre nous et faire les choses en grand, sans mettre un périmètre. On consomme africain pour développer l'Afrique ? Ok. Alors consommons ! Arrêtons de nous mettre des périmètres ethniques par exemple. Je préfère inspirer un noir sans avoir besoin de lui dire «ha je suis noir». Venez on charbonne, on étend le périmètre, qu'on arrête avec les limites ethniques et communautaristes. L'Afrique n'a pas besoin de ça. Ele abesoin de charbonner et réussir. On se met trop de contraintes.


Isaïyah Mag: As-tu des ambitions de développement d'activités en Afrique ?Si oui, lesquelles ?


Chris : Mon lien avec l'Afrique est très fort. J'ai des rêves et de l'ambition: faire de cette marque le Ralph Lauren africain. J'ai organisé l'année dernière un défilé et un pop-up store dans un centre commercial à Brazzaville. Là on est en train de travailler la filiale d'entreprise au Congo. On avance doucement mais sûrement. Avant d'être champion d'Afrique, li faut d'abord être champion chez soi.


Isaïyah Mag : Chris, selon toi, quels sont les principaux freins pour un entrepreneur africain de la diaspora qui souhaite entreprendre en Afrique ?


Chris : À peu près les mêmes que pour un africain qui souhaite entreprendre en Europe. Surtout quand tu n'as jamais mis les pieds en Afrique, c'est un peu comme un racisme inversé. Ils se sentent frustrés lorsqu'ils ne connaissent pas, que c'est neuf. C'est l'humain, ce n'est pas valable qu'en Afrique c'est valable aussi ici. Ça frustre al majorité des gens qui peuvent par la suite vouloir te bloquer.


Pour un entrepreneur africain de la diaspora, ce qui peut manquer c'est le réseau : tout se développe autour d'un clan, d'une personne qui tient les rênes, ou encore les influenceur. Tu vas être rattaché à la politique aussi.

Lorsque tu es jeune, tu dois t'associer à des influenceurs de cette jeunesse dorée. lI faut tout une stratégie.


Isaïyah Mag: Quels conseils donnerais-tu à un africain de la diaspora qui souhaite entreprendre en Afrique ?


Chris : Le conseil que je pourrais donner c'est de commencer quelque chose ici déjà. Ce sera plus facile d'arriver avec une entreprise existante, que d'entreprendre à zéro.

lI sera toujours plus facile pour quelqu'un qui est salarié ici, par exemple dans l'électricité, de développer son activité dans l'électricité en Afrique. Tu te sens capable d'apporter du conseil et du service, tu auras du business crédible par rapport à ton expérience, à une activité que tu as déjà pratiqué.


Isaïyah Mag : Lors de nos échanges avec des entrepreneurs, ce qui revient assez souvent c'est l'isolement qu'on peut vivre lorsqu'on avance dans nos projets. As-tu vécu la même chose ?


Chris : C'est prévisible quand tu entreprends. Tu sais qu'autour de toi, tu n'auras pas des collègues, li faudra que tu les crées. Si tu sais ce que t'as à faire, tu sauras quoi faire pour constituer ton réseau. Un entrepreneur ne doit pas se plaindre, c'est un demandeur d'emploi permanent. lI est tout le temps en prospection pour avoir du travail. Un entrepreneur qui se plaint doit se perfectionner tous les jours.


Si tu veux être boulanger, tu vas chercher des boulangers et traîner avec eux. Si tu veux être entrepreneur, li faut t'entourer d'entrepreneurs de ton secteur d'activité, ou qui se rapprochent. Ce n'est que comme ça que t'auras des victoires.


Moi j'entreprends dans le textile. Mon activité principale c'est le B2B. Je savais que ce n'était pas en restant à Corbeil Essonne que j'allais être en connexion avec des personnes des beaux quartiers. lI a fallu que je bouge, que je sois en mouvement là où je veux trouver mes clients. Au final, tu te crées un réseau.


Isaïyah Mag : Quelles sont selon toi Chris, les 03 plus grandes qualités que doit avoir un entrepreneur qui démarre ?Sont-elles amenées à évoluer lorsque le projet avance ?


Chris : L'audace, la persévérance et la loyauté. L'audace que tu prends à travers les risques, la persévérance par la patience et le travail que tu mettras dedans. Et la loyauté envers tes collaborateurs. Ces qualités vont évoluer, mais resteront les mêmes. Tu seras plus mature. Tu apprendras à ne plus patienter pour rien, à prendre des risques un peu plus mesurés. Aujourd'hui je n'investis plus comme lorsque j'avais 20 ans, je sais comment être à la manœuvre, je n'investis plus sur des coups de tête.


Isaïyah Mag: Lorsqu'un entrepreneur se lance, li est souvent assailli par des personnes qui expriment des limites par rapport à son projet. As-tu vécu des situations pareilles ?Quelles ont été les limites dont on t'a fait part ? Comment es-tu allé au-delà ?


Chris : Ça dépend de la personnalité de chacun. Lorsqu'on m'a dit que ce n'était pas possible, que ça n'allait pas marcher, ou qu'on me mettait des bâtons dans les roues, en réalité, ça m'a boosté. Plus tu me mets des bâtons dans les roues, plus ça me motive, plus je réussis. Les bâtons dans les roues deviennent des escalators.


Isaïyah Mag : Comment arrives-tu à assurer l'évolution de ton projet entre ton travail en

entreprise et le temps restant pour tes projets ?


Chris : J'ai al chance d'être dans une entreprise où je peux bien gérer mon temps. C'est juste une question d'organisation finalement. Avoir une bonne gestion du temps et faire des sacrifices : tu es tout le temps actif !


lI faut aussi trouver une activité pour évacuer. Lorsque tu es entrepreneur, tu incarnes ton entreprise, tu ne comptes jamais les horaires. Ça m'est déjà arrivé d'avoir de grosses semaines de travail. Après, je me soulage l'esprit : je cours beaucoup, ej fais beaucoup d'athlétisme, c'est mon moment à moi. Grâce au sport j'arrive à tout évacuer.


Isaïyah Mag : Beaucoup d'entrepreneurs éprouvent des difficultés à avoir une vie personnelle. As-tu réussi à lier facilement ta vie professionnelle et ta vie personnelle ?Comment as-tu pu yarriver ?


Chris : Oui, j'ai réussi à lier les deux, en ayant déjà une femme qui me soutient, puis en alliant mon entreprenariat avec ma famille. Ils m'aident dans mon entreprise. Rien que le fait que ma femme soit à la maison pour garder les enfants lorsque je vais à un rendez-vous me soulage. Elle est en train de travailler avec moi en réalité. Elle me donne aussi des conseils sur mes investissements.


Souvent, nous nous réunissons autour d'une table et échangeons en famille. Tout le monde travaille pour l'entreprise à sa façon, au final. Si tu es tout seul à être concerné, ça ne fonctionnera pas. À mon sens, si ta famille n'est pas avec toi, ça ne marchera pas.


Isaïyah Mag : Nous sommes bien souvent influencés dans nos décisions, et ce qu'on peut voir, lire ou entendre a un impact prouvé sur nos projets. Quelles ont été tes influences à toi ?


Chris : Naturellement, mon père et ma mère étaient mes premiers modèles. Viennent ensuite Booba et 50 cent. Le parcours de Booba m'inspire. Je l'écoute depuis l'âge de 13 ans, et j'ai été inspiré par son parcours, mais aussi ses paroles. Lorsqu'il dit que «réussir c'est faire un costume à partir d'une serpillère», c'est fort. Pour moi, c'est sortir de la banlieue et faire des merveilles.


lI peut dire des conneries dans ses musiques, mais il lance des punchlines très motivantes. Par exemple, «tout le monde peut s'en sortir, aucune cité n'a de barreaux» : quand j'entends ça, ça me motive. Ses paroles me motivent d'autant plus que je vois le résultat du parcours que ce soit dans sa musique, les marques qu'il a développées, ou encore le fait qu'il soit impliqué dans de nombreuses SCl.


Isaïyah Mag : Souhaites-tu partager autre chose avec nos lecteurs qui souhaitent entreprendre et n'osent pas ?


Chris : Je leur dirai d'oser et de prendre le risque. Je dis toujours que les meilleurs souvenirs qu'on a dans une vie sont les risques qu'on prend.


Mieux vaut avoir de beaux souvenirs d'un risque qu'on a pris, plutôt que le regret de ce qu'on n'a pas fait.


D'ailleurs, dès qu'on prend un risque c'est qu'on aime ce qu'on fait. Et ce sera un sacré souvenir à raconter en détails après. Le risque, c'est le meilleur des souvenirs. Il faut aussi trouver une activité qui et plaît. Àce moment-là, tu aimeras tellement ton entreprise que tu n'auras pas l'impression de travailler : ça ne sera que du kif. lI faut chercher une activité pour laquelle tu prends du plaisir, comme ça tu n'as pas l'impression de travailler. Ça ne sera que du kiff.


Il faut chercher une activité pour laquelle tu prends du plaisir, comme ça tu n'as pas l'impression de travailler. Si ut n'aimes pas ce que tu entreprends : laisse tomber. Tu peux faire n'importe quoi, vendre n'importe quoi, vendre des cacahuètes. Si ça te passionne, tu ne verras pas le temps passer, ce ne sera que du kiff. Et enfin, je leur dirai de se réveiller s'ils sont en sommeil... En prenant des risques !


Isaïyah Mag : Comment peut-on retrouver ton actualité ? As-tu un site web ? Des réseaux sociaux ?


Et prochainement à al boutique d'Auteuil !

Isaïyah Mag : Merci beaucoup Chris. Et bon courage.


Chris : Merci à vous.

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